Savoir élaborer et tenir un budget est un passage obligatoire pour toute personne souhaitant mener à bien un projet qui lui tient à cœur. Création d’une association, voyage en interrail à travers l’Europe, train de vie quotidien avec des revenus contraints, projet entrepreneurial... Peu importe la situation, les jeunes font face très tôt à une relative absence de réflexes budgétaires. Cet échange vise donc à transmettre des notions très concrètes sur cet enjeu crucial, encore trop peu enseigné.

L'Économie Sociale et Solidaire (ESS) repose sur un certain nombre de principes forts : partage des bénéfices, décisions démocratiques, coopération, utilité sociale, ancrage territorial, responsabilité environnementale. Bien qu’elle représente aujourd’hui environ 10 % des entreprises employeuses en France, elle reste cependant peu connue ou mal comprise par les jeunes. À l’heure où les nouvelles générations aspirent à engager des transitions sociales et environnementales, cette discussion vise à vulgariser l’ESS et à faire valoir son rôle quotidien dans la vie des gens.

Les jeunes générations aspirent à des modes d’action plus participatifs et collaboratifs. Cet appel à davantage d’entraide, à la fois désiré pour aller vers une société plus durable et imposé par un climat social et économique de plus en plus complexe, pose le défi de définir un projet collectif sur la base de points de vue différents. Faire adhérer des personnes aux intérêts complémentaires et faire avancer une communauté devient ainsi un enjeu incontournable. Cette discussion avec des acteur·rice·s de terrain aura pour but de partager des conseils pratiques pour y parvenir.

Un premier emploi stable qui tarde à arriver, des critères de choix de l’employeur·euse de plus en plus flous, le CDI de moins en moins plébiscité... L’insertion professionnelle des nouvelles générations est une problématique centrale de notre société. Malgré des tendances qui s’équilibrent entre volontarisme des employeur·euse·s et incertitude des employé·e·s, l’impératif d’être en situation d’emploi pour survivre socialement et économiquement demeure évident. À la fois contraint et choisi, le renouvellement désiré par les jeunes pousse l’ensemble des secteurs professionnels à s’adapter.

Sentiment de solitude, anxiété, dépressions, stress, comportements suicidaires... les jeunes sont depuis une décennie de plus en plus exposé·es aux difficultés liées à leur santé mentale. La couverture médiatique du sujet durant la crise Covid a pu laisser espérer une meilleure prise en compte de cet enjeu. Néanmoins, alors qu’un·e jeune sur cinq souffre de troubles dépressifs, la santé mentale des jeunes fait-elle réellement l’objet de dispositifs à la hauteur de l’enjeu ou son acceptation progressive n’a-t-elle finalement été que de façade ?

Les séries se sont imposées comme un nouveau genre audiovisuel dominant grâce à leur présence dans les foyers et le quotidien des personnes. Leur succès, renforcé par la caisse de résonance des réseaux sociaux, les a amenées à s’aventurer sur de multiples terrains narratifs, devenant ainsi des outils de découverte et d’apprentissage à part entière. Ce format d’échange vise donc à explorer l’univers des séries et à répondre à la question suivante : comment les séries peuvent-elles aider (ou non) à décrypter et interroger notre société ?

Anxieuses quant au sens de leur existence, les nouvelles générations sont confrontées à un double rétrécissement : le champ des possibles qui leur était autrefois offert s’est réduit, et leur horizon dans les années à venir semble également se restreindre. Pris·es en étau, les réactions sont multiples et peuvent parfois mener à une rupture entre les générations, mais aussi entre différentes jeunesses. Pour contrer les explications caricaturales, il est important d’identifier les facteurs qui mènent à la dégradation des conditions de vie des jeunes, les liens qui les unissent, et surtout les options pour inverser cette tendance.

Avec un taux de participation des moins de 25 ans qui a quasiment doublé entre les élections législatives de 2022 et 2024, les jeunes ont montré qu’iels n’étaient pas désintéressé·e·s de la politique. Néanmoins, les analyses démontrent que des comportements parfois opposés apparaissent au sein de la jeunesse selon divers critères : niveau de diplôme, lieu de résidence, situation professionnelle… Si ce regain d’appétit électoral dans un contexte inédit traduit certainement une aspiration à un renouveau démocratique plus large, cette discussion vise à visualiser et comprendre le phénomène au-delà des seules statistiques.

Par essence ou par devoir, nombreuses sont les structures culturelles et créatives à tenter de rester en phase avec les codes des jeunes générations. L’émergence et la généralisation de l’usage des réseaux sociaux, en particulier, ont introduit d’autres discours, d’autres figures et d’autres sources de divertissement et d’information, venus concurrencer encore davantage des habitudes de sorties culturelles déjà en perte de vitesse. Des pratiques qui ne cessent d’évoluer pour satisfaire une large partie de la jeunesse avide de renouvellement dans ses pratiques d’information et de participation culturelle. Face à cette aspiration à davantage d’horizontalité et de lien avec leurs réalités, quelles sont les marges de manœuvre pour les acteur·rice·s culturels qui souhaitent continuer à interagir avec la jeunesse ?

La multiplication des crises et l’accélération des transitions impactent en profondeur les créateur·rice·s et celles et ceux qui les accompagnent. À travers cet échange, des acteur·rice·s du territoire seront présent·e·s pour décortiquer les mutations de l’ensemble du processus de création : les transformations induites par les enjeux climatiques et sociaux, les contraintes et les opportunités liées à la transition numérique, ainsi que les évolutions des modes de financement.

Le secteur culturel n’est pas hermétique aux changements de comportements observés dans la société et exigés aujourd’hui par les jeunes générations. Dans un milieu soumis à des conditions sociales et économiques incertaines, le désir/l’exigence de prendre soin de soi, des autres, des idées et du vivant progresse peu à peu. Avec la mise en place progressive de dispositifs visant à rendre ses activités plus inclusives, plus représentatives et plus responsables, les milieux culturels tentent désormais de franchir une nouvelle étape pour engager un changement global et modifier durablement les pratiques du secteur.

Alors que Booska-P, référence dans le milieu du journalisme rap hexagonal, vient de se faire racheter par un consortium d’actionnaires, quel constat dresser sur l’avenir du journalisme rap en France ? Entre nécessité d’innover sur les formats et les modèles économiques, cette presse culturelle est contrainte de se réinterroger pour aborder plus sereinement son futur et conserver une forme d’indépendance éditoriale. À l’occasion de cette discussion, le média en ligne Le Type reçoit Sandra Gomes pour évoquer l’état de cette scène médiatique et envisager des perspectives sur son avenir.

Isulia invite Julia Layani à répondre aux interrogations formulées par les nouvelles générations. À travers la création de plusieurs médias et podcasts, Julia a contribué à donner plus d’écho à certains combats et enjeux sociétaux. Ce lien entre plus grande visibilité d’une cause et passage à l’action est au cœur de son travail et constituera le point de départ de cette discussion. En partenariat avec le Bureau des Médias de Sciences Po Bordeaux, le festival propose ainsi un atelier gratuit le lundi 4 novembre à 18h30 aux Vivres de l’Art pour permettre à tou·te·s les jeunes qui le souhaitent de préparer des questions afin de les poser directement à Julia lors du festival.

Isulia invite Oumar Diawara à répondre aux interrogations formulées par les nouvelles générations. Contribuant en tant que journaliste à des contenus médiatiques présents sur des plateformes digitales comme Youtube ou Spotify, Oumar explore à travers son travail des formats ayant pour but d’informer et divertir une jeune audience. Ce renouvellement des pratiques d’information et les codes qui en découlent seront donc au cœur de cette discussion. En partenariat avec le Bureau des Médias de Sciences Po Bordeaux, le festival propose ainsi un atelier gratuit le lundi 4 novembre à 18h30 aux Vivres de l’Art pour permettre à tou·te·s les jeunes qui le souhaitent de préparer des questions afin de les poser directement à Oumar lors du festival.

Isulia invite Simon Puech à répondre aux interrogations formulées par les nouvelles générations. Présent depuis de nombreuses années à travers différents contenus digitaux (vidéos Youtube, streaming sur Twitch, chroniqueur dans différentes émissions…), Simon a exploré des formats de divertissement, des enquêtes ou encore la mise en avant de projets vertueux. Cet équilibre entre évolution d’une ligne éditoriale, attractivité pour une audience et éthique des sujets traités sera le sujet central de cette discussion. En partenariat avec le Bureau des Médias de Sciences Po Bordeaux, le festival propose ainsi un atelier gratuit le lundi 4 novembre à 18h30 aux Vivres de l’Art pour permettre à tou·te·s les jeunes qui le souhaitent de préparer des questions afin de les poser directement à Simon lors du festival.