Collab inédite entre deux artistes partageant une vision commune de la musique : la suisse Audrey Danza et le bordelais Djedjotronic partageront le booth pour Isulia !

La première, en pleine ascension au sein de la scène européenne actuelle, est résidente de l’institution genevoise Motel Campo et foule régulièrement des clubs prestigieux de la scène européenne comme le célèbre Berghain.

De son côté, Djedjotronic compte une quinzaine d’années de carrière au sein de cette même scène dont il est l’un des protagonistes via des sorties sur Boysnoize Records ou International Chrome.

Deux profils différents, réunis dans l’imposante Base-sous marine de Bordeaux à l’occasion d’Isulia où new beat mordante, techno extatique et euphorie trance se mêleront pour une grand-messe aux allures de rave.

Du Pays basque à Los Angeles il n’y a qu’un océan et quelques milliers de kilomètres que Baby Neelou n’a pas hésité à franchir pour se forger sa propre culture musicale.

Inspiré par une nouvelle scène rap US alternative et des artistes comme Diego Money, D. Savage ou Famous Dex, Baby Neelou se plaît autant à explorer différentes facette de la trap contemporaine à travers ses variantes DMV flow ou plug music qu’à regarder dans le rétroviseur en s’intéressant de plus près à ce qui s’est fait de mieux dans les années 1990, des deux côtés de l’Atlantique ! Le résultat ? Une récente série de clips témoignant de la polyvalence de ses influences et de la richesse de son carnet d’adresse.

Attention : c’est de l’autre bout de la France que proviendront les secousses et zones de vitesse non répertoriées de Binary Digit !

Résident du collectif montant lyonnais Everybody Trance, le grenoblois puise ses inspirations dans l’acid techno, l’electro et d’autres esthétiques tirées de l’univers de la rave. Au programme à ses côtés : sets survitaminés, torrent d’émotions et une touche d’accents mélancoliques, à mi-chemin entre un regard résolument tourné vers l’avenir de la fête et un goût prononcé pour ce que celle-ci a pu incarner dans ses plus riches années.

Aussi doué à la production (avec des sorties sur Opal Tapes, Stochastic, Dream Ticket ou le label anglais Zeitnot) qu’en live (on a pu notamment l’apercevoir à ://about blank à Berlin, à Londres ou ailleurs en France), la présence de Binary Digit à Bordeaux laisse présager deux choses : un propos sonore singulier et l’appel d’une danse effrénée.

Aperçue aux 4 coins de la France et ailleurs en Europe où elle foule les booth d’un paquet de lieux et festivals emblématiques actuels (du Macadam à Nantes en passant par Le Sucre à Lyon ou au Badaboum où elle est résidente), c’est peu de dire que Belaria est une figure – et au passage une valeur sûre – d’une nouvelle scène française en plein renouvellement.

C’est aussi en tant que résidente de Rinse France et productrice qu’elle s’est fait remarquer ces dernières années, grâce à des sorties sur des labels tels que Friendsome – dont elle est membre – ou des compilations comme DJs For Climate Action : Climate  Soundtrack.

Ses productions tout comme ses sets témoignent d’une versatilité maîtrisée et d’une capacité à transcender les genres, entre new wave, breakbeat et synth pop.

Back-to-back inédit de circonstance pour célébrer l’amour du break et des rythmiques déstructurées : la productrice montpelliéraine Dylan Dylan croisera le fer avec le bordelais Neida lors de cette nouvelle édition du festival.

UKG, hip hop, breakbeat, ghetto tech : la première explore lors de ses sets et ses multiples productions – sur des labels comme Diversions Music d’Oxia ou Shall Not Fade – un versant résolument anglo-saxon de la musique. Pour Isulia, elle mêlera ses influences à celles du bordelais en pleine ascension Neida. Membre de SUPER Daronne et producteur de talent, ce dernier est notamment l’auteur d’un morceau dévastateur aux accents break et rave, sorti au début de l’année sur le label de RONI Nehza Records, qui n’en finit pas de tourner et d’ébranler les dancefloors partout où il est joué.

C’est depuis Toulouse que s’écrit l’avenir d’une nouvelle hybridation musicale dont nous accueillerons les deux principaux protagonistes en octobre prochain : « l’italo body music ». Porté à bout de bras et avec brio par le duo Kendal et Pablo Bozzi, ce genre puise ses influences dans les années 1980 et 1990 – entre italo disco, EBM et early trance.

Ensemble, avec leur projet commun Infravision, les deux acolytes explorent un futur dystopique, entre univers cyberpunk, Blade Runner et un goût prononcé pour une certaine esthétique de la nostalgie. Derrière les platines, ne subsiste pour autant qu’un sentiment d’extase partagé, une volonté de communion transmise au dancefloor comme en témoigne leur Boiler Room ou leur passage chez HÖR.

« Il y a en moi autant une fille « cute » qu’un mec de la street ». Ces quelques mots de Jaia Rose résument assez bien sa trajectoire artistique. Véritable étoile montante de la scène hip hop hexagonale contemporaine, cette franco-congolaise ayant grandi près de Bordeaux s’est autant forgée sa culture musicale entre les tubes de Destiny’s Child ou de Beyoncé qu’en se nourrissant de jazz, de reggae, de rumba congolaise ou de musique classique qu’écoutent ses parents.

Le résultat ? Des EPs et un premier album archi-réussi, frontal et introspectif, entre r’n’b 2.0 et esthétiques plus électroniques. Aussi à l’aise à l’écriture de morceaux profonds qu’à la danse et la création de chorégraphie (elle a notamment intégré à 19 ans l’Académie Internationale de la Danse à Paris), la jeune rappeuse et chanteuse déploie un univers riche sans être complexe, empreint d’une palette d’émotions variées.

Débarqué d’Irlande où il s’est fait une place de choix dans le paysage électronique local, KETTAMA illustrera dans la Base sous-marine de Bordeaux l’étendue de ses talents de producteur de house aux kicks ravageurs – avec des EPs notamment sortis sur le légendaire label new-yorkais Homage.

Ses passages derrière les booths de nombreux clubs et festivals européens lui ont récemment permis de se faire repérer par des artistes de renoms comme Mall Grab ou The Blessed Madonna. Son dernier grand coup ? Une Boiler Room gérée d’une main de maître, enregistrée lors de l’iconique AVA Festival à Belfast dans le Nord de son pays il y a quelques semaines, avec un public monté sur ressort grâce aux vibes procurées par l’artiste irlandais !

Le point commun entre Lala &ce, King Doudou, Brodinski et Izen ? Elle et ils ont toutes et tous déjà collaboré avec celle dont la carrière ne semble connaître aucune limite : Lazuli. D’origine franco-chilienne, la lyonnaise se refuse à toute étiquette et fusionne autant baile funk que rap (avec un Grünt d’Or à son actif), reggaeton ou dancehall. Mais c’est en live que toute sa force se dévoile, elle qui fait de la danse un outil fédérateur au service d’une euphorie club.

Vitalité, exubérance, malice, fougue, sensualité : une chose est sûre, Lazuli prône le laisser-aller par la fête, la libération des corps par un flow et des rythmiques sensuelles, promettant un moment particulier pour l’un de ses rares passages à Bordeaux !

Davantage préoccupé par une volonté de soigner ses textes et ses références qu’à une forme de paraître pourtant de mise dans son milieu, Malo s’est forgé en quelques années un beau nom au sein de la scène rap underground française contemporaine.

Attaché à son indépendance et assez éloigné des dérives « bling-bling » portées par certain·es de ses pair·es, il se fait notamment reconnaître en 2021 grâce à son projet Froid comme dehors qui laisse autant la place à des morceaux finement écrits qu’à des bangers imparables comme « Ferrari » récemment capté par ARTE concert dans le cadre du format « Dans le club » à La Gaîté Lyrique. Plus récemment, c’est avec le puissant iD qu’il fait parler de lui ; un projet pour lequel il s’est entouré d’artistes bien en place de la sphère hip hop hexagonale actuelle comme Khali ou Zamdane.

Autrice, compositrice DJ, interprète : la suisse Mara conjugue habilement hip hop, dancehall, esthétique bling-bling, féminisme et hyper-érotisme à travers ses projets et ses différentes performances.

S’étant forgée une solide culture musicale via une émission qu’elle animait sur la radio Mouv’, elle gagne rapidement en notoriété dès 2019 avec l’interprétation de titres comme « Foufoune », « Bon Son » et « Point Cue ». Empreint d’une forme d’anticonformisme, son profil artistique séduit par sa liberté et son esprit un brin-provocateur. C’est autour de la réappropriation des corps et du désir de liberté qu’elle façonne son ADN parfaitement en phase avec les grands questionnements de l’époque sur les questions d’identité de genre et de libération des corps.

En solo ou avec son collectif Amorce, piaconcept est partout à Bordeaux ! Ayant démontrée l’étendue de ses talents de productrice – et de multi-instrumentiste – avec son premier EP Plural sorti en 2021 et d’autres morceaux parus sur diverses compilation, l’artiste s’est investie fortement au sein de la scène bordelaise dès 2022 suite à la formation Move Ur Gambette qu’elle a suivi à l’IBOAT. C’est aux côtés de ses consœurs qu’elle co-fonde ainsi  Amorce, qui n’en finit pas d’illustrer la force du concept de collectif et celui de sororité.

Côté esthétiques, piaconcept navigue entre ses productions IDM, trap expérimentale, ambient et des sets plus énergiques, entre trance décomplexée et techno hypnotique.

Tête-pensante du label Le Ciel Records via lequel il noue des liens avec de nombreux·ses artistes de la scène électronique actuelle, Sevenbeatz est un digger invétéré puisant ses inspirations dans des univers trop nombreux qu’on ne pourrait réduire à quelques adjectifs.

Avec comme seuls mots d’ordre la mixité des genres et des rythmiques d’un côté, la fête libre et la libération des corps par la danse de l’autre, il cultive un univers artistiquement riche, affranchi de toute contraintes.

Originaire du Sud-Ouest d’où il développe ses différents projets (notamment récemment au sein du collectif La Sueur dans lequel il est impliqué), Sevenbeatz est passé maître dans les sélections musicales à même de retourner un nombre incalculable de dancefloor.

Lignes de basses épaisses, drums clinquants et vocaux un peu chelous : c’est la recette simple mais efficace de Sally C, grande diggeuse de hip house, d’acid, de techno et de house vintage.

Née à Belfast, c’est aujourd’hui à Berlin qu’elle fait ses classes et s’impose comme l’une des nouvelles artistes les plus stimulantes de sa génération. Car au-delà de ses sets bien trempés – dont on ne peut que constater la puissance lors de son passage à HÖR, Boiler Room au festival AVA, à Refuge Worldwide dans le cadre de sa résidence et partout où elle passe en termes en clubs et festivals de la scène actuelle – Sally C excelle aussi à la production, avec des sorties notables sur son propre label Big Saldo’s Chunkers.

Simple Exposition est la paire composée de Blumm et d’Insulaire. Membre du collectif bordelais tplt, ce projet jette des ponts autant qu’il entremêle différentes facettes musicales.

Industrielles, rave ou trance : les sonorités du duo sont ouvertes, autant hypnotisantes qu’exaltantes. Leurs passages ici ou là, en radio (sur DIA!, Mutant Radio, Rinse France…), en festival (Supercamp, tplt vision…) ou en club (IBOAT, La Rotonde Stalingrad…) témoignent de cet attachement commun à croiser les approches esthétiques, à mi-chemin entre appétence pour un versant spirituel de la musique et science maîtrisée du dancefloor.

Après avoir passé l’été à sillonner les clubs et festivals de France et de Navarre – de Berlin à Londres avec Corsica Studio en passant par Bristol ou en Croatie au Dimension festival, le britannique Adam Pits viendra dérouler l’étendue de sa palette sonore dans la cale de l’IBOAT.

Aussi précis derrière le booth en tant que DJ qu’en tant que producteur, avec des sorties sur des labels tels qu’Holding Hands, Coastal Haze, Planet Euphorique ou HAWS, l’artiste est un des fers de lance de la scène électronique européenne actuelle. Difficilement classable, il est principalement animé par une volonté de propulser ses publics dans des sphères insondables, entre trance, techno et breakbeat.

Elles sont six, évoluent dans des esthétiques musicales différentes mais se retrouvent sous un alias commun : Amorce est l’un des phénomènes de la scène électronique bordelaise de ces deux dernières années.

Conjugué au féminin, le projet ne se contente pas de dessiner une ligne artistique commune à ces six personnalités ; Bouquet Final, Flouf, piaconcept, Saari, Shanixx et Victorine Prudence entendent bien à leur échelle rebattre les cartes d’un paysage électronique local qui peine encore à s’emparer du sujet de l’inclusion et de l’ouverture de ses programmations. Un leitmotiv qu’elles s’appliquent à cultiver sans oublier la passion qui les animes toutes : la transmission d’une euphorie club contagieuse.

Attention à vos genoux : on a l’immense plaisir d’accueillir un back-to-back de haute volée dans la cale de l’IBOAT, entre deux figures issues de la nouvelle génération de la scène électronique hexagonale : Anaco et Pura Pura !

On ne présente plus la première qui foule régulièrement les booths des clubs de Bordeaux – où elle fut un temps installée. Désormais basée à Paris, elle anime un show sur Rinse et continue de distribuer des sets plus énergiques les uns que les autres aux 4 coins du pays.

De son côté, Pura Pura évolue du côté de Montpellier, où il contribue à dynamiser sa scène aux côtés de ses acolytes de Pinata Radio dont il est résident. Ensemble, les deux artistes partagent un amour inconditionnel pour les sonorités et les rythmiques dancehall, jersey, footwork ou reggaeton… La promesse d’une dance intense !

« La bête de Rotterdam » ; « Vunkinator » : David Vunk s’inscrit dans cette longue tradition d’artistes aux univers singuliers – pour ne pas dire déjantés – de la scène hollandaise. Armé de son débardeur en toute circonstance, l’artiste est un vétéran de la musique électronique européenne où il fait ses débuts dans les années 1990 sur fond de bande-son techno.

Diversifiant son approche musicale, il se frottera par la suite à l’italo disco et l’electro, pour devenir aujourd’hui l’une des références du circuit – et l’une de ses figures iconiques. Au-delà d’être un DJ génial, Vunk est aussi un producteur de talent, avec un goût prononcé pour les lignes de basse analogiques musclées et rugueuses, des batteries puissantes et des synthés électrisants. C’est aussi via son label Moustache Records qu’il marque la scène de son empreinte, en signant des cadors tel que Neil Landstrumm ou Danny Daze, tout en mettant en lumière des profils plus émergents comme les Français Kendal ou Eliott Litrowski.

Récemment apparu au sein du paysage électronique bordelais – qui n’en finit pas de faire émerger des talents prometteurs –, le duo Deaf Neighbors compte déjà à son actif un certain nombre de gigs en ville et aux alentours (de l’IBOAT au Supercamp) ainsi qu’un set enregistré pour la radio de référence Rinse France il y a quelques mois pour le compte d’Omni. Passioné·es par les sonorités des années 1990, les deux acolytes s’inspirent des multiples facettes de la musique pour enrichir leur univers et voyager à travers le spectre de l’électronique.

L’allemande DJ Sweet6teen est basée à Cologne, une scène riche au sein de laquelle elle est particulièrement impliquée en tant que résidente de l’institution locale Gewölbe ou comme membre du crew PhonoVision. C’est au contact de cet écosystème musical et via sa passion pour l’esthétique rave des années 1990 qu’elle se forge une solide identité artistique au fil des années. Amoureuse de la dimension progressive de la musique, ses sets mêlent pêle-mêle trance, UKG, jungle ou house : idéal pour passer une partie de la nuit à l’IBOAT où on la retrouvera !

Installé depuis plus de deux ans en plein cœur de Bordeaux, Gimme Sound est le pourvoyeur de galettes d’une bonne partie de la scène électronique locale.

Disquaire spécialisé dans la « seconde main », le shop héberge un nombre de références impressionnant dans ses bacs, diggées à droite à gauche aux 4 coins de l’Europe. En peu de temps, le spot est devenu une véritable référence pour les amateur·ices de vinyles en ville, avec une certaine appétence pour les esthétiques gravitant autour de la house. Derrière le comptoir, Erwan conseille aussi bien qu’il joue, avec des sets constamment connectés à la vibe de son dancefloor.

Elle a longtemps travaillé dans ses bureaux pour en faire le récit : cette fois, c’est derrière son booth qu’elle officiera !

Ancienne directrice de la communication de l’IBOAT, Pops exprime son goût prononcé pour les sélections musicales aventureuses à travers des sélections mêlant autant soul que jazz, house ou dub, voire italo et disco – sous son alias Jackie Lynn. Aujourd’hui curatrice radio et rédactrice pour la presse culturelle locale, cette chercheuse-curieuse s’est constituée un solide bagage musical qu’elle se plaît à partager à travers différents médiums.

Pour cette occasion spéciale, ce sera à nos côtés qu’elle fera la démonstration de l’étendue de sa collection dans la cale d’un lieu dont elle maîtrise la vibe avec brio.

Saari fait partie de cette nouvelle génération d’artistes locales pour qui les cases musicales n’ont de sens que lorsqu’elles sont hybridées.

Cette approche résolument ouverte lui ouvre de nombreuses portes au sein de sa scène à Bordeaux. En club ou en open air : elle y joue régulièrement des sets bien inspirés, entre dream house, dembow, sonorités brésiliennes ou UK.

Bien implantée dans l’écosystème artistique local, Saari évolue également au sein du collectif SUPER Daronne et d’Amorce, deux beaux projets illustrant le dynamisme de la scène électronique bordelaise !

Né au Venezuela et aujourd’hui basé à Barcelone, Cardopusher a passé la dernière décennie à ficeler des armes sonores destinées à secouer une myriade de dancefloors à travers la planète.

D’abord un adepte de breakcore et de rave, il s’oriente vers l’IDM, la jungle et le hardcore dans les années 2000 avant de devenir celui qu’on connaît aujourd’hui ; un adepte de fusion, entre EBM, wave, hardcore, acid, techno voire de leftfield reggaeton.

Aux côtés de Boys Noize ou d’Arca, Garban (de son vrai nom) démontre sa capacité à jongler entre les univers tout en sculptant une trajectoire musicale cohérente extrêmement riche et fertile. En 2022, il lance officiellement son nouvel alias Safety Trance : une façon de démontrer une fois de plus la versatilité et la qualité de son projet artistique.